(Article) La Libération de 1945 et l'agriculture

Publié le par Stéphane Guillard

(Article) La Libération de 1945 et l'agriculture

Lorsque l’INRA est créé, la France est plongée, depuis plusieurs années, dans une crise profonde du ravitaillement alimentaire. Si les années de guerre et les ponctions de l’occupant allemand expliquaient les problèmes de rationnement et les difficultés du ravitaillement, l’état critique de l’agriculture française à la fin de la guerre révèle les problèmes de l’organisation des marchés, d’inadaptation des structures de production et une certaine léthargie générale.

« Au fur et à mesure de la libération du territoire (2e semestre de 1944), l’allégresse se répandait dans le pays, et beaucoup de Français pensaient que la détresse économique allait disparaître, sinon avec l’occupant, du moins peu de temps après lui. […] De son côté, la production était tombée très bas, dans l’industrie comme dans l’agriculture »1. La situation au sortir de la guerre est donc très inquiétante dans tous les domaines, notamment en ce qui concerne l’agriculture, et l’offre sensiblement inférieure aux demandes n’est pas entièrement satisfaite par l’important marché noir qui perdure. Les besoins du ravitaillement sont alors en partie comblés par quelques importations mais elles ne permettent pas pour autant de combler les carences et les insuffisances de la production. Le problème demeure un sujet complexe et son évocation régulière sur les bancs de l’Assemblée démontre à quel point il est important et sensible.

La préparation de la proposition et du projet de loi sur l’institution d’un organisme de recherches spécialisé dans les questions agricoles se déroule, dans la période qui suit la Libération, dans une atmosphère politique très tendue concernant le ravitaillement alimentaire de la France et par conséquent l’agriculture. La carte de pain qui a été supprimée à la fin de l’année 1945 est rapidement rétablie dès 1946 et les discussions à l’Assemblée concernant le ravitaillement et le prix des denrées agricoles prennent des proportions importantes dans la mesure où une certaine crise d’approvisionnement et un prix du pain trop peu élevé s’instaurent durablement et ont même tendance à s’amplifier. Nous avons consulté bon nombre des débats de l’Assemblée nationale constituante dans le Journal officiel à ce sujet et nous nous sommes rendus compte à quel point la question était d’une importance capitale et relevait d’une sorte d’urgence nationale. Citer ici tous les débats et toutes les phrases remarquables à ce sujet serait trop long et nous nous contenterons donc d’appuyer notre réflexion par quelques citations révélatrices de la crise agricole et alimentaire de l’époque.

« En ce qui concerne plus spécialement le ravitaillement, il est à peine besoin de rappeler l’insuffisance de son organisation et les scandales auquel il a donné lieu. Certes, des efforts de redressement ne manquèrent pas, mais, outre leur caractère d’improvisation, ils se heurtèrent à l’hostilité des producteurs et intermédiaires, au manque d’information du public et à la carence de la répression (en dépit des textes draconiens, mais que nul ne prenait au sérieux) »2. Les principaux problèmes qui sont évoqués à l’Assemblée concernent l’approvisionnement en pain et en pommes de terre. M. François Reille-Soult évoque le problème dès le mois de janvier 1946 : « votre politique agricole doit comporter une politique des aliments de complément et une politique des engrais »3. Et M. Waldeck-Rochet, député communiste, de rappeler un mois plus tard : « j’appellerai simplement l’attention de M. Le ministre de l’agriculture sur deux problèmes dont la situation me paraît urgente. Je veux parler de la fourniture en quantité suffisante de plants de pommes de terre et d’engrais »4.

Ce problème du ravitaillement et de l’insuffisance de la production agricole, amplifiés par des conditions climatiques mauvaises, se joue également à d’autres niveaux que celui de la simple production agricole et de la distribution des produits. « L’histoire des années 1944 à 1948, c’est donc l’histoire du relèvement de l’économie française, avec les germes du renouveau qu’il comporte, mais c’est aussi l’histoire de toutes les insuffisances, de toutes les fautes, de tous les gaspillages qui l’ont accompagné »5. En effet, à cette période le Gouvernement est coupable de ne pas gérer le problème du ravitaillement de façon rigoureuse et professionnelle. De nombreux scandales vont éclater, comme par exemple des stocks de marchandises que l’on laisse pourrir et dont les débats à l’Assemblée font état. La crise agricole rejoint donc une crise politique et nombreux sont les députés qui pensent que deux ministères distincts de l’agriculture et du ravitaillement auraient du être créés. C’est dans cette optique que Mlle Prévert propose, le 19 février, la création d’une commission du ravitaillement distincte de celle de l’agriculture. Pour vanter les mérites de son projet, elle s’exprime en ces termes : « en suivant votre commission du règlement, vous donnerez au pays l’assurance qu’en même temps que vous préparez des réformes profondes qui renouvelleront sa structure politique et sa structure économique, vous savez vous pencher, avec le même intérêt, sur des problèmes plus immédiats qui l’assaillent chaque jour et qui, au demeurant, auront aussi leur répercussion sur son avenir, puisque c’est la santé de ses enfants qui en dépend. (Applaudissements.) »6. Si cette proposition est acceptée, elle ne règle pas pour autant les problèmes du ravitaillement mais a le mérite de poser les bases d’une réforme, si ce n’est de l’administration du ministère de l’agriculture dans son ensemble, du moins d’une certaine forme d’organisation.

Avec cette question contextuelle du ravitaillement du pays en denrées agricoles, se pose également le problème de savoir comment on choisit de nourrir la France. Une telle réflexion peut laisser prêter à sourire mais elle marque pourtant un véritable tournant dans les conceptions politiques vis-à-vis de l’agriculture et de la recherche agronomique.

 
1 INSEE, Ministère des Finances, des Affaires économiques et du Plan, Mouvement économique en France de 1944 à 1957, Paris, Imprimerie Nationale & PUF, 1958, 325 pages + tableaux, p. 63.
2 Georges Dupeux, La France de 1945 à 1969, Paris, Librairie Armand Colin, 1969, 399 pages, p. 37.
3 Journal officiel des Débats de l’Assemblée nationale constituante du 19 janvier 1946, Séance du 18 janvier 1946, p. 120.
4 Journal officiel des Débats de l’Assemblée nationale constituante du 22 février 1946, Séance du 21 février 1946, p. 421.
5 INSEE, Ministère des Finances, des Affaires économiques et du Plan, Mouvement économique…, op. cit, p. 65.
6 Journal officiel des Débats de l’Assemblée nationale constituante du 20 février 1946, Séance du 19 février 1946, p. 366.
Emile Waldeck Rochet, député communiste

Emile Waldeck Rochet, député communiste

Les moyens pour nourrir le pays

Avec les problèmes de l’insuffisance du ravitaillement en denrées agricoles se dresse la question de savoir comment il faut concevoir l’approvisionnement alimentaire de la France. Sur ce point, deux conceptions s’opposent. D’un côté, les partisans des importations étrangères évoquées à l’Assemblée par M. le colonel Félix : « quand un pays est vidé de sa substance comme le nôtre ; quand ses instruments de production ont pratiquement disparu, à moins d’accepter une période indéterminée de misère, avec toutes les catastrophes qui peuvent s’ensuivre, le démarrage ne devient possible qu’avec l’aide étrangère. […] Notre devise est : organisation et orientation qui, dans le cadre nouveau du monde, nous semble compatible avec la défense de la liberté. (Applaudissements à droite.) Mais il y a des lois économiques et des conditions d’opportunité auxquelles nous ne pouvons rien changer et dont il faut tenir compte »1. De l’autre côté, il y a la nécessité de parvenir à une autosuffisance alimentaire rapide et certaine. En réalité, la question des importations de denrées agricoles n’est évoquée que par pure obligation contextuelle. Sur ce point, l’ensemble des députés, de gauche comme de droite, prendront rapidement conscience de l’ampleur du problème et de la nécessité de mettre en place une politique visant, dans un premier temps, l’autosuffisance alimentaire, et par la suite l’exportation des produits agricoles.

Nous citerons pour exemple les déclarations de députés dont les convictions politiques ne peuvent susciter le moindre doute et dont les opinions sur la question font pourtant l’unanimité. Ainsi, M. de Raulin, dit Laboureur, ingénieur agricole et personnalité politique plutôt orienté à droite, s’exprime ainsi : « comme le déclarait, il y a quelques jours également, M. le ministre des Finances, il nous faut, avant tout, assurer, le développement de notre production agricole, parce que la France est actuellement en train de manger ses avoirs à l’étranger »2. Le député SFIO Christian Pineau exprime la même idée quelques jours plus tard : « enfin, je crois que le problème du ravitaillement doit être considéré pratiquement comme un problème de ressources et un problème de production. En définitive, à mon sens, c’est seulement par l’augmentation de la production, et là je rejoins pleinement nos collègues communistes, que nous arriverons à résoudre ce problème qui ne peut pas être résolu autrement »3. Le consensus national qui se crée autour de cette question du ravitaillement et de l’autosuffisance alimentaire symbolise à quel point le problème est d’une ampleur considérable.

Si des divergences de points de vues voient le jour entre la gauche et la droite sur les modalités à prendre pour permettre le relèvement de la production agricole française, comme par exemple la création d’une commission du ravitaillement, l’ensemble des parlementaires et des membres du Gouvernement tripartite s’oriente vers les mêmes desseins. On s’attache également à réformer les structures et l’organisation du ministère de l’agriculture et du ravitaillement. M. de Raulin est encore en première ligne sur le sujet : « le 15 février dernier, j’avais déposé, au nom de la commission de l’agriculture de l’Assemblée consultative, un rapport tendant à inviter le Gouvernement à procéder à une réforme complète du ministère du ravitaillement, tant en ce qui concerne les services centraux que les services extérieurs, et à supprimer d’une façon effective les organismes parasitaires créés par Vichy »4.

Le problème du ravitaillement qui perdure à la fin de la guerre est l’occasion pour l’ensemble des parlementaires français de s’interroger sur le fonctionnement plus général de l’agriculture nationale mais également du ministère intéressé. Les problèmes nombreux et complexes qui sont liés au ravitaillement et à la production agricole vont conditionnés la réorganisation de l’ensemble du système agricole français. C’est dans une optique modernisatrice et réformatrice du système productif agricole que le législateur se propose en 1946 de réorganiser à la fois les structures de productions, de commercialisation, d’enseignement et de recherches agricoles.

1 Journal officiel des Débats de l’Assemblée nationale constituante du 19 janvier 1946, Séance du 18 janvier 1946, p. 116.
2 Journal officiel des Débats de l’Assemblée nationale constituante du 20 février 1946, Séance du 19 février 1946, p. 366.
3 Journal officiel des Débats de l’Assemblée nationale constituante du 22 février 1946, Séance du 21 février 1946, p. 420.
4 Journal officiel des Débats de l’Assemblée nationale constituante du 19 janvier 1946, Séance du 18 janvier 1946, p. 130.
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La recherche agronomique au service de l'autosuffisance

C’est dans un contexte particulier d’après-guerre où l’approvisionnement alimentaire est difficile tant en ville qu’à la campagne et où le ravitaillement en denrées agricoles devient un sujet d’ampleur nationale et d’urgence, que l’idée de refonder et de réorganiser les recherches agronomiques prend racine.

La question du rétablissement de la carte de pain, seulement deux mois après son abolition, fait débat pendant de longues séances à l’Assemblée et les échanges entre les forces politiques sont vifs. Si le problème de la carte de pain révèle les problèmes graves et nombreux de la politique agricole française de l’époque, ce biais nous permet également de mieux comprendre le contexte politique et agricole du début de la période post Seconde Guerre mondiale. En effet, les problèmes et les questions qui sont mis en lumière lors des débats de l’Assemblée à ce sujet font partie de ce que l’INRA sera amené à améliorer et à résoudre lors de sa création.

Dès le 5 février 1946, une proposition de loi concernant les recherches agronomiques est déposée devant l’Assemblée nationale constituante par des députés SFIO : « j’ai reçu de M. Champeix et plusieurs de ses collègues une proposition de loi portant organisation de la recherche agronomique et création d’un institut national de la recherche agronomique.

La proposition de loi sera imprimée sous le n° 351, distribuée et, s’il n’y a pas d’opposition, renvoyée à la commission de l’agriculture et du ravitaillement. (Assentiment.) »1.

Au-delà de la question de l’organisation de la recherche agronomique et de la création d’un institut national de la recherche agronomique, cette proposition de loi s’inscrit dans un mouvement de modernisation de l’agriculture française. M. François Reille-Soult s’exprime sur le sujet dès le 18 janvier 1946 : « il faut notamment que vous permettiez la modernisation de l’outillage agricole et, d’une façon extrêmement rapide, la modernisation de l’habitat rural et des moyens de communication (Applaudissements au centre.) »2. L’ensemble des débats de l’Assemblée relatifs au ravitaillement et à l’agriculture française ne cesse de faire état de l’archaïsme du système productif national. Si cette vision a été depuis longtemps partiellement remise en cause, il n’en demeure pas moins vrai que l’agriculture française souffre à la fin de la Seconde Guerre mondiale d’un relatif manque de modernité qui affecte les résultats de la production.

Bien que le projet de loi sur l’organisation de la recherche agronomique et la création d’un institut national de la recherche agronomique soit adopté sans débat par l’Assemblée, les discussions antérieures ont favorisé le ralliement des parlementaires au projet de loi. Ainsi, M. Yves Henry, député SFIO et un des dépositaires de la proposition de loi, exprimait son inquiétude quant à l’implication des pouvoirs publics en faveur de l’agriculture : « l’abondance se crée par divers facteurs. D’abord, le travail : les paysans n’y manqueront pas. Ensuite, les conditions atmosphériques, et aussi la contribution des pouvoirs publics. Le temps est cette année favorable au cultivateur, mais je crains que les pouvoirs publics ne le soient pas autant que nous le souhaiterions »3. S’il ne cite pas explicitement sa volonté de voir l’Etat et les pouvoirs publics intervenir dans l’organisation de la recherche agronomique, on comprend ici aisément qu’il espère voir l’Etat prendre une part considérable dans le relèvement de la production agricole française. L’enjeu est en quelque sorte « d’utilité publique » et doit se faire sous l’autorité de l’Etat pour assurer la coordination avec la politique agricole mise en place.

La recherche agronomique manque alors d’ouverture sur l’aval et doit être un des fondements de la nouvelle politique agricole de la France qui est l’autosuffisance alimentaire. Une conception nouvelle de la recherche agronomique est alors en germe et l’intégration systématique de l’expérimentation aux recherches d’ordre plus fondamental doit permettre de concevoir des techniques agricoles modernes qui concourront à l’intensification de la production agricole.

Si l’homme politique souhaite faire de l’agriculture une des bases de la puissance économique nationale, il n’a pas d’autres choix que de s’appuyer sur l’élan scientifique modernisateur qui voit le jour dès la Libération. L’apparition et l’essor de nouvelles sciences doivent concourir à l’intensification de la production agricole et, pour être pertinentes et efficaces, elles doivent être le miroir de la politique agricole étatique. Ainsi, la nécessité d’organiser la recherche agronomique au sein d’un établissement public apparaît comme le meilleur moyen de promouvoir la politique agricole du Gouvernement. « L’Etat a joué un rôle important dans ce relèvement, non seulement du fait des nationalisations qui ont eu lieu en 1945 et 1946, mais grâce au maintien de diverses institutions du temps de guerre, et notamment de la répartition autoritaire des produits industriels. En outre, les pouvoirs publics ont gardé la haute main sur les programmes d’importations et sur les principaux programmes d’investissement, qui ont été finalement coordonnés par le premier plan de modernisation et d’équipement dit Plan Monnet (janvier 1947) »4.

Une idée fallacieuse voudrait que l’économie française se réveille ou émerge à la suite de la Seconde Guerre mondiale. Or, l’histoire n’est pas si simple que cela et une étude approfondie nous montre que la période dite des « Trente Glorieuses » est l’aboutissement d’un long cheminement amorcé dès la fin du XVIIIème siècle. Si l’économie française se trouve à son paroxysme au milieu des années 1970, ce n’est pas le résultat d’une révolution brutale mais bien la conséquence d’un long processus qui a vu la France construire, au milieu des guerres, des révolutions et de l’évolution de sa société, un modèle économique capitaliste unique en son genre.

En 1944, la situation économique de la France est catastrophique. L’Occupation et ses conséquences ont mis le pays dans une situation d’urgence économique : inflation galopante, baisse de la production, explosion des prix… Tout ceci est d’autant plus vrai lorsqu’il est question de l’agriculture française mais doit toutefois être nuancé. Les efforts de structuration et d’organisation du monde agricole dans son ensemble, qui se développent après la Libération, témoignent à quel point les difficultés ont su être mises à profit. La volonté politique de s’appuyer sur la recherche agronomique pour relever la production agricole marque l’entrée dans une nouvelle phase qui ne saurait être comprise à la lecture seule de l’essor de l’INRA et de la recherche agronomique. Le changement profond des objectifs de la recherche agronomique dès 1946, qui se poursuit par la suite, ne peut être étudié que dans une insertion de ses relations et de ses effets sur l’agriculture. En outre, l’importance de la recherche agronomique au sein de la recherche scientifique française et, les liens tissés avec le monde politique et les autres organismes de recherche, constituent des biais importants que nous ne pouvons pas négliger quant à leurs influences sur le développement général de l’INRA, et sur l’évolution de son patrimoine immobilier en particulier.

Ainsi, si peu de travaux portent, à proprement perler, sur l’évolution de la recherche agronomique après 1946, ce sujet se situe au croisement de plusieurs champs d’études. En croisant de multiples ouvrages, nous pouvons dès lors entrevoir les principes qui ont concouru à sa création et à son évolution. L’analyse des mutations de la recherche agronomique ne peut dont être dissociée de l’ensemble de l’agriculture et du monde rural.

Le plan de dix ans qui avait été établi à la création de l’institut, s’il s’intéressait principalement aux fondements de la recherche agronomique, fut par la suite, comme nous le rappelle Gilles Denis, incorporé au plans de modernisation et d’équipement, preuve de l’interaction de la recherche agronomique avec l’ensemble de l’économie, et de l’économie agricole en particulier5.

Le rappel des conditions dans lesquelles se trouvent l’agriculture, l’économie et la recherche agronomique au lendemain de la Seconde Guerre mondiale servent à illustrer à quel point le chantier est important. L’évocation de ces faits nous permet également de poser les bases de l’occupation territoriale et foncière de l’INRA mais démontre de la même manière les raisons qui ont favorisé son expansion immobilière

La multiplicité des champs d’études est à peu près la même en ce qui concerne les sources utilisées. En effet, si la plupart des sources ayant un lien direct avec notre sujet concerne les propriétés et les locations immobilières de l’INRA entre 1946 et 1980, il nous a fallu convoqué d’autres sources moins directes, concernant les résultats de la production agricole française, l’organisation de la recherche agronomique avant 1946, l’évolution de la politique agricole française ou bien encore l’organisation de l’enseignement et de la recherche scientifique. Cependant, si l’ensemble des sources nécessaires n’a pu être que partiellement consulté, nous nous attacherons de rendre compte de l’ensemble des archives qui ont été utilisées ainsi que les sources qu’il serait nécessaire de convoquer dans le cadre d’une thèse sur le patrimoine immobilier de l’INRA.

1 Journal officiel des Débats de l’Assemblée nationale constituante du 6 février 1946, Séance du 5 février 1946, p. 222.
2 Journal officiel des Débats de l’Assemblée nationale constituante du 19 janvier 1946, Séance du 18 janvier 1946, p. 120.
3 Journal officiel des Débats de l’Assemblée nationale constituante du 23 février 1946, Séance du 22 février 1946, p. 440.
4 INSEE, Ministère des Finances, des Affaires économiques et du Plan, Mouvement économique…, op. cit, p. 65.
5 Gilles Denis, Recueil de données pour l'histoire de l'INRA, Paris, INRA, 1996, 243 pages, p. 81.
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